devenir soi

Publié le par Clarinette

J’ai lu ce livre il y a environ deux ans quasiment d’une traite. L’histoire démarre ainsi : arrivés la moitié de leur vie et en pleine crise de la quarantaine, deux hommes se rencontrent sur un cours de tennis et après avoir passé une soirée bien arrosée dans un bar font le pari de changer de vie.

L’intrigue est basée sur l’idée de réaliser ses fantasmes les plus fous, ou plus précisément exprimer sa vraie personnalité, devenir soi.

Sans être un chef-d’œuvre, ce roman est très bien écrit l’intrigue est astucieuse, on est tenu en haleine par un suspense bien construit.

Je ne suis pas spécialement fan  de tennis mais j’ai particulièrement bien aimé le prologue où l’auteur décrit une partie de tennis entre les deux personnages suivie par une discussion passionnée à propos de deux champions : Borg et Connors.

Pour info, Tonino Benacquista a écrit en outre le scénario de Sur mes lèvres mis en scène par Jacques Audiard avec Vincent Cassel et Emmanuelle Devos, sorti en 2001.

Ce livre a obtenu le Grand Prix RTL-Lire en 2002.
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Premières phrases : « Cette année-là, pour la première fois depuis longtemps, Thierry Blin décida de rejouer au tennis dans l’unique but de se confronter à celui qu’il était naguère : un joueur honnête qui, sans jamais se faire une place dans un classement officiel, avait fait trembler plus d’un ambitieux. Depuis, la machine s’était enrayée, ses coups s’étaient émoussés, et le simple fait de courir après une petite balle jaune n’allait plus vraiment de soi. Pour en avoir le cœur net, il ressortit sa vieille raquette Snauweart à moyen tamis, ses Stan Smith, quelques autres reliques, et fit une entrée prudente aux Feuillants, le club le plus proche de chez lui. Après avoir réglé son inscription, il demanda au gardien s’il connaissait un joueur en quête de partenaire. On lui désigna un grand type seul qui, devant un mur, se renvoyait la balle avec une belle régularité. »

Quelqu’un d’autre, Tonino Benaquista, Edition Gallimard, Collection Folio 378p


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G
Ca m'est revenu ;-) les Chroniques sont d'Armistead Maupin :-Douf ! et j'ai lu toute la série avec un plaisir non dissimulé !
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G
Je découvre ce blog et j'aime ce que j'y trouve...Au passage, je suis en train de lire ce livre et partage le plaisir du dialogue entre les protagonistes après leur match.De Benaquista, j'ai également lu Saga, qui n'est pas mal, mais que j'ai lu en parallèle des Chroniques de San Francisco (dont j'ai oublié le nom de l'auteur, mais il est célèbre) et qui ne souffre pas la comparaison à mon humble avis.Bonne continuation ;)
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D
il a l'air super!
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F
Déjà de voir en arrivant Le Roi des Aulnes, Amkoulel l'enfant Peul et Cent ans de solitude, je me suis dit que j'arrivais sur un blog qui avait toutes les chances de me botter. <br /> La lecture de cet article me confirme : même si je ne sais pas encore si je pourrai supporter le blabla sur le tennis, je feuilleterai en librairie pour en voir un peu plus, ta manière de présenter ce roman est assez alléchante.<br /> De mon côté, je suis en train de savourer une réédition d'un recueil de Ray Bradbury, L'Homme illustré, qui au-delà d'histoires de science fiction (faut aimer ça un peu quand même)aborde des sujets existenciels et religieux ("L'Homme", "Ni un soir, ni un matin"), le racisme("Comme on se retrouve"), et la rationalité vs l'imaginaire et le fantastique dans la littérature anglo-saxone("Les Bannis" : de savoureux dialogues entre Edgar Poe et Dickens entre autres >première mouture de ce qui deviendra ensuite Farenheit 451).<br /> Outch... je me laisse aller là, jamais fait un commentaire aussi long...<br /> Au plaisir<br />
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R
l'intrigue est très mince et on réalise toujours ses fantasmes un jour ou l'autre c'est inévitable car on sait bien qui on est et ce qu'on veut.<br /> amitiés
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