Casino Royale
La particularité de cet épisode est qu'il s'agit du premier de la série écrite par Ian Fleming. On assiste donc au début des aventures de James Bond en tant que 007. Les puristes l'ont sans doute trouvé décevant : moins élégant, moins raffiné, moins cynique et calculateur, plus musclé et plus impulsif, commettant donc plus d'erreurs.
Je serais incapable de raconter l'intrigue de ce film qui soit dit en passant est bourré d'invraisemblances. Passé le générique magnifique et très soigné, une série de scènes très musclées auxquelles je n'ai pas compris grand chose, se succèdent. J'étais alors trop occupée à guetter les scènes sensées se passer à Madagascar qui semble-t-il ont été tournées aux Bahamas.
La deuxième partie m'a parue plus intéressante, le clou du film étant, à mon avis, la partie poker qui apporte un peu de répit au milieu de scènes d'action épuisantes. Habituellement, je m'ennuie un peu devant un "James Bond" et mon attention se relâche après le générique. Là, les scénaristes malins ont pensé aux âmes de midinettes comme la mienne et ont apporté une dose de romance, voire de psychologie, car pour la première fois ont voit un James Bond passionnément amoureux, se mettre à nu devant une certaine Vesper.
J'ai trouvé la fin géniale, moins rose que d'habitude. Sans la dévoiler, je dirais qu'on comprend que c'est à ce moment-là que naît le James Bond qu'on connaît.
Dans le genre, je ne l'ai pas trouvé si mal, j'ai plutôt passé un bon moment. Je ne suis pas spécialement amatrice de gros biscoteaux, mais j'avoue que je n'ai pas été insensible aux regard "bleu-des-mers-du-sud" de Daniel Craig que pour la petite anecdote, j'avais déjà aperçu dans Munich de Steven Spielberg...
Casino Royale, réalisé par Martin Campbell, avec Daniel Craig, Eva Green...