bled number one

Publié le par Clarinette



Fête du cinéma, deuxième (et sans doute dernière) étape :



Ce film a été réalisé par Rabah Ameur-Zaimeche.  Bled number one est sensé être la suite de Wesh wesh, q
u'est-ce qu'il se passe ? que je n'ai pas vu.
"Bled number one" signifie "bled d'origine". Kamel rentre donc au bled après avoir, semble-t'il, purgé une peine de prison en France. Le bled en question est une petite ville du fin fond de l'Algérie. Mais Kamel s'y sent étranger. Il y rencontre Louisa qui elle, est revenue avec son fils pour fuir son mari qui lui interdit de se consacrer à sa passion : le chant.



Le principal charme de ce film réside à mon avis dans la beauté des images. La caméra du réalisateur s'attarde longuement et amoureusement sur de somptueux paysages, sur les visages. Les bruits de la vie quotidienne sont très présents. On a presque l'impression de sentir les odeurs. A cet égard, le film peut faire penser à un documentaire. Il y a peu de dialogues. Mais l'intensité dramatique est quand même perceptible. La violence éclate par moment : Rabah Ameur filme un sacrifice de boeuf dans toute son intégralité sans nous épargner aucun détail. Puis montre la violence des hommes entre eux avec ses paradoxes : un homme manque de se faire égorger par des intégristes parce qu'il a bu de l'alcool, puis bat violemment sa soeur parce qu'elle a quitté son mari.



Un film que je n'aurais peut-être pas été voir en temps normal (merci la fête du cinéma). Un film m' a fait  voyager à travers l'Algérie et qui en donne une image à la fois belle et douloureuse.

Bled number one de Rabah Ameur-Zaimeche
avec Rabah Ameur-Zaimeche, Meriem Serbah, Abel Jaffri...

Publié dans cinéma

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