au sud de la frontière, à l'ouest du soleil

Publié le par Clarinette

A douze ans Hajime vit une grande amitié avec Shimamoto-San, puis la perd de vue. Elle réapparait presque trente ans après.  Entre temps, il a rencontré Izumi puis épousé Yukiko. Comme dans La balade... et dans d'autres romans de Murakami, il y a une très belle femme, énigmatique qui véhicule à la fois une impression de folie et de mort. Une autre, femme patiente et dévouée, qui symbolise la vie. Le héros, est un personnage assez solitaire, passionné de musique et de littérature...

On retrouve bien la touche de Murakami dans ce roman qui m'a rappelé La ballade de l'impossible. L'atmophère y est toujours un peu mélancolique.

Je ne me suis pas ennuyée à la lecture de ce livre qui se lit très facilement. Il y a de beaux passages mais j'y ai trouvé trop de similitudes avec La balade de l'impossible. Un roman un peu paresseux, à mon avis. Murakami a repris les mêmes ingrédients que dans ses précédents romans, avec la note fantastique en moins. Rien de vraiment innovant, ni de surprenant comme dans La fin des temps qui reste mon préféré.

Premières phrases : "Je suis né le 4 janvier 1951. La première semaine du premier mois de la première année de la seconde moitié du XXème siècle. Cette date de naissance significative me valut d'être prénommé Hajime, ce qui signifie "commencement". Cela mis à part, aucun évènement notable n'accompagna ma venue au monde. Mon père était employé dans une société de courtage, ma mère était une ordinaire femme au foyer. Mon père mobilisé pendant la guerre dans un contingent d'étudiants, avait été envoyé se battre à Singapour. A la fin des hostilités, il était resté interné quelques temps  dans un camp de prisonniers. La maison de famille de ma mère avait complètement brûlé à la suite d'une attaque aérienne par un B29, la dernière année de la guerre. la génération de mes parents avait beaucoup souffert de cet intrminable conflit."

Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil, Haruki Murakami, Editions 10/18

Publié dans littérature asiatique

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
N
"Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil": beau titre, mais pour le reste... on s'ennuit dans ce roman, qui d'ailleurs flirte un peu le mièvre. Du même auteur, Kafka sur le rivage est infiniment supérieur.
Répondre
Y
En lisant ton commentaire, je ne suis pas cetain d eaprtager cette pointe de regret pour l'absence de fantatstique. C'est l'impression contraire que j'ai eue. La femme qui boitait et qu'il a suivie, réelle ou imaginaire, le 10 000 yens, qui disparaissent bien sûr, la réapparrition de Shiramoto, vérité ou fantasme. Le visage d'Izumi contre la vitre du taxi... le disque de >Nat King Cole... jusqu'à sa femme dont on comprend qu'elle n'ait peut-être pas celle que l'on croyait. J'ignore la vérité, si tant est que ce terme s'applique à un roman, mais en tous cas, il y a certainement plusieurs lectures. j'en ai fait deux, car je l'ai relu, et elles étaient trsè différentes. Certes les deux étaient de slectures d'homme... Merci de ce plaisir de dialoguer en tous cas!
Répondre
K
Je lis en ce moment "au sud de la frontiere, àl'ouest du soleil" et je trouve tres juste ton analyse des romans de Hruki Murakami.<br /> Comme dans "Chronique de l'oiseau à ressorts" il y a ici une femme très belle et mysterieuse. Je me laisse facilement emporter bien dans les ambiances mélancoliques de ces romans.<br /> J'ai donc tres envie de continuer par "la ballade de l'impossible"  et surtout "kafka sur le rivage"....<br /> à suivre
Répondre
C
Moi aussi j'ai hâte de lire Kafka sur le rivage (déjà, j'adore le titre !) mais j'attends qu'il sorte en poche et puis j'essaie d'espacer mes lectures de Murakami de peur de faire un overdose !
C
tu as raison, ce sont des personnages que l'on retrouve souvent chez Murakami.
Répondre
E
C'est marrant les éléments que tu donnes: la femme belle énigmatique rappelant la mort et la folie, ou encore un héros fan de musique me rappelle aussi le seul livre que j'ai lu (pour l'instant) de Haruki Murakami: Danse danse danse. Ce fut une lecture longue mais que j'ai apprécié!! <br /> J'ai en réserve les amants du Spoutnik, il attend patiemment que j'ai un peu de temps pour le lire.<br /> ps au passage, le chat de ta page d'accueil est adorable!!
Répondre