Cent ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez
Si je n'avais qu'à citer qu'un livre, je citerais celui-là tant il m'a marquée. Pourtant, la première fois, j'avais abandonné ma lecture au bout de quelques pages. Trop dense, trop touffu...Puis j'ai repris ce bouquin quelques années plus tard, et là, je ne l'ai plus lâché. J'ai dû le relire ensuite 4 ou 5 fois. Il s'agit de la chronique sur un siècle, d'un petit village imaginaire, dans un pays imaginaire d'Amérique du Sud. Tout y est la vie, l'amour, la mort...Les personnages sont hauts en couleur, ce livre foisonne de scènes insolites et cocasses. On passe du rire au larmes, du drame à la comédie. Chacun peut y trouver son compte et s'y retrouver. L'auteur y fait preuve d'une imagination délirante. Quand on pense qu'il a commencé à l'écrire à l'âge de 17 ans, quel talent !
Premières phrases : " Bien des années plus tard, face au peloton d'exécution, le colonnel Aureliano Buendia devait se rappeler ce lointain après-midi au cours duquel son père l'emmena faire connaissance avec la glace. Macondo était alors un village d'une vingtaine de maisons en glaise et en roseaux, construites au bord d'une rivière dont les eaux diaphanes roulaient sur un lit de pierres polies, blanches, énormes commes des oeufs préhistoriques. Le monde était si récent que beaucoup de choses n'avaient pas encore de nom et, pour les mentionner, il fallait les montrer du doigt."
Cent ans de solitude , Gabriel Garcia Marquez, Edition Seuil, Collection Points, 460p
Premières phrases : " Bien des années plus tard, face au peloton d'exécution, le colonnel Aureliano Buendia devait se rappeler ce lointain après-midi au cours duquel son père l'emmena faire connaissance avec la glace. Macondo était alors un village d'une vingtaine de maisons en glaise et en roseaux, construites au bord d'une rivière dont les eaux diaphanes roulaient sur un lit de pierres polies, blanches, énormes commes des oeufs préhistoriques. Le monde était si récent que beaucoup de choses n'avaient pas encore de nom et, pour les mentionner, il fallait les montrer du doigt."
Cent ans de solitude , Gabriel Garcia Marquez, Edition Seuil, Collection Points, 460p