les amants du Spoutnik
K. est amoureux de Sumire qui tombe éperdument amoureuse de Miu. Celle-ci l'engage comme secrétaire et lui propose de l'accompagner pour un voyage en Europe...
En commençant ce livre, j'ai eu une impression de déjà-vu. On retrouve chez Murakami toujours le même type de personnages : un narrateur dont on ne sait pas grand chose, sinon qu'il est plutôt solitaire et passionné de littérature, une jeune fille fantasque et énigmatique (Sumire), une femme très belle et plus agée marquée par un traumatisme étrange (Miu)...un chassé-croisé de sentiments non partagés et de désirs non réciproques...Je me suis dit qu'il était temps que je laisse Murakami de côté.
Néanmoins, vers la moitié du roman, le charme a commencé à opérer. D'abord parce que l'action se situe sur une île grecque...cela m'a rendue nostalgique et ramenée à de jolis souvenirs de vacances passées dans les Cyclades. Et comme dans tous les romans de Murakami, il y a une atmosphère à la fois mystérieuse et mélancolique qui correspondait bien à mon humeur du moment, il y a toujours quelque chose d'envoûtant dans son écriture.
Je vais attendre un peu avant de reprendre un bouquin de Murakami de peur de me lasser. Mais j'ai bien l'intention de continuer à explorer son oeuvre.
premières phrases : "Au printemps de sa vingt-deuxième année, Sumire tomba amoureuse pour la premièe fois de sa vie. Cet amour aussi dévastateur qu'une tornade dans une vaste plaine ravagea tout sur son passage, lançant des choses dans les airs, les réduisant en menus morceaux, les écrabouillant sans ménagement. Avec une violence qui ne connait pas un instant de relâchement, la tornade souffla sur les océans, réduisit sans pitié le site d'Angkor Vat à néant, incendia la jungle indienne et les malheureux tigres qui y vivaient encore, se mua au-dessus des déserts de Perse en une tempête de sable qui engloutit toute une ville fortifiée au charme exotique. L'objet de amour absolument mémorable était marié, avait dix-sept ans de plus que Sumire et, surtout, était une femme. C'est de là que partit toute cette histoire, et là aussi qu'elle s'acheva (ou presque).
Les amants du Spoutnik, Haruki Murakami
En commençant ce livre, j'ai eu une impression de déjà-vu. On retrouve chez Murakami toujours le même type de personnages : un narrateur dont on ne sait pas grand chose, sinon qu'il est plutôt solitaire et passionné de littérature, une jeune fille fantasque et énigmatique (Sumire), une femme très belle et plus agée marquée par un traumatisme étrange (Miu)...un chassé-croisé de sentiments non partagés et de désirs non réciproques...Je me suis dit qu'il était temps que je laisse Murakami de côté.
Néanmoins, vers la moitié du roman, le charme a commencé à opérer. D'abord parce que l'action se situe sur une île grecque...cela m'a rendue nostalgique et ramenée à de jolis souvenirs de vacances passées dans les Cyclades. Et comme dans tous les romans de Murakami, il y a une atmosphère à la fois mystérieuse et mélancolique qui correspondait bien à mon humeur du moment, il y a toujours quelque chose d'envoûtant dans son écriture.
Je vais attendre un peu avant de reprendre un bouquin de Murakami de peur de me lasser. Mais j'ai bien l'intention de continuer à explorer son oeuvre.
premières phrases : "Au printemps de sa vingt-deuxième année, Sumire tomba amoureuse pour la premièe fois de sa vie. Cet amour aussi dévastateur qu'une tornade dans une vaste plaine ravagea tout sur son passage, lançant des choses dans les airs, les réduisant en menus morceaux, les écrabouillant sans ménagement. Avec une violence qui ne connait pas un instant de relâchement, la tornade souffla sur les océans, réduisit sans pitié le site d'Angkor Vat à néant, incendia la jungle indienne et les malheureux tigres qui y vivaient encore, se mua au-dessus des déserts de Perse en une tempête de sable qui engloutit toute une ville fortifiée au charme exotique. L'objet de amour absolument mémorable était marié, avait dix-sept ans de plus que Sumire et, surtout, était une femme. C'est de là que partit toute cette histoire, et là aussi qu'elle s'acheva (ou presque).
Les amants du Spoutnik, Haruki Murakami