le tigre et la neige
Un film que je n'avais pas spécialement envie d'aller voir. Mais j'y suis allée pour faire plaisir à ma mère.
J'ai d'abord été déconcerté par le début où l'on voit Benigni apparaître en caleçon dans un mariage célébré dans une ruine(une image récurrente que j'ai mis du temps à comprendre).
J'ai mis un certain temps à m'habituer à la logorrhée de Benigni. Au début, je l'ai trouvé carrément saoûlant. Il en fait des tonnes dans le style lyrico-romantique et il balade tout au long du film son air de grand enfant naïf et ahuri aux yeux éternellement écarquillés. De temps en temps, j'ai eu envie de lui donner des claques pour lui faire voir la réalité en face. Certaines scènes m'ont parues énigmatiques ( par exemple : pourquoi Benigni dort-il dans le même lit que ses deux filles adolescentes ?).
Et puis, petit à petit, je me suis laissé séduire par certaines scènes carrément loufoques et désopilantes et je me suis laissé porté par les émotions qui passent tout au long du film.
J'ai préféré la deuxième partie située à Bagdad. Comme dans La vie est belle, que j'avais par ailleurs beaucoup aimé, la guerre est représentée comme un évènement absurde et incompréhensible qui donne lieu à des scènes surréalistes.
Un film que je suis allée voir le soir du 25 décembre. Je me suis dit que finalement c'était tout à fait approprié pour Noël, un joli conte, en somme.
Et puis, à la fin, il y a quelques belles images de Rome au printemps,une de mes villes préférées. C'est en fin de compte un film plein de charme, à voir en V.O., pour pouvoir savourer la beauté de la langue italienne.
Le tigre et la neige
de et avec Roberto Benigni
avec Nicoletta Braschi (sa femme et actrice fétiche)
Jean Reno (en poète irakien !)